Sofia Stril-Rever est une enseignante spirituelle, présidente fondatrice de l’association Be the Love. Elle est la biographe française du Dalaï-lama avec qui elle a co-signé 4 livres traduits en une vingtaine de langues et dont elle a adapté l’histoire à l’écran dans le documentaire Dalaï-lama, une vie après l’autre (Arte). Elle a créé le protocole des médit-actions Be the Love, présentées dans le livre L’urgence d’aimer (Massot Editions, 2020) et intégrant les enseignements du Dalaï-lama, l’écologie profonde et les neurosciences contemplatives, mais aussi l’Agenda 2030 des Nations Unies. Elle propose depuis plusieurs années une quête d’éveil qui a pour vocation de contribuer à notre élévation de conscience vers l’âge d’or d’une humanité de l’amour, réconciliée avec elle-même et avec la totalité de la Vie.

Le chef Ninawa Huni Kui est un chef héréditaire du peuple autochtone Huni Kui d’Amazonie et le président élu de la Fédération Huni Kui de l’État d’Acre. La Fédération Huni Kui a lancé la campagne éducative « Dernier avertissement » contre l’écocide dans la forêt amazonienne et la menace de génocide indigène au Brésil en collaboration avec une équipe de recherche mondiale (étudiants, universitaires et artistes). Le chef Ninawa viendra avec son frère, cacique de son peuple et partageront leur sagesse de la forêt. La culture Huni Kuin est très riche et reliée complètement à la spiritualité, le savoir de la forêt (bains d’herbes, herbes purificatrices et autres plantes), les danses, les chants, les peintures corporelles, l’artisanat (bracelets, colliers, les pièces de coton filés à la main et tressés de manière artisanale, etc.) imprégné des symboles sacrés Huni Kuin, symboles omniscients dans la culture Huni Kuin, formes ondes, lignes, spirales d’une grande richesse et signification, reliés à la « jiboïa » le grand serpent symbolisant la connaissance universelle et cosmique.

Appolinaire Issou Lio est un prince d’une communauté, le peuple Tolinou principalement Djaka Whaénu Atawé au Bénin. Il est le président de l’ONG Grabe-Bénin qui œuvre à la conservation de la biodiversité et la protection des sites sacrés. Son père, un chef traditionnel, l’a emmené très jeune dans la forêt et initié aux plantes médicinales auxquelles la grande majorité des villageois ont encore recours aujourd’hui pour se soigner. Avec notamment le soutien de la Fondation pour le Vivant, il replante des forêts sacrées.

Parallèlement, Appolinaire anime des dialogues communautaires pour faire revivre les valeurs traditionnelles et les échanges intergénérationnels sur l’agriculture durable, l’agro-écologie, la gouvernance écologique, les semences traditionnelles etc. Au niveau international, Appolinaire s’investit également en tant que vice-président du Réseau Africain pour la biodiversité (ABN). Il nous partagera son savoir, en nous connectant régulièrement à la nature. Le monde végétal, animal et minéral nous parlera à travers les quatre points cardinaux. Selon sa sagesse, nous sentirons que ne sommes pas venus sur la terre, mais sommes plutôt venus de la terre. En faisant partie intégrante de l’univers, nous devons respecter les lois de l’univers.

Olga Letykai Csonka, est une chamane sibérienne. Elle est originaire de la Tchoukotka, située à l’extrémité nord-est de la Sibérie est la patrie de deux peuples autochtones : les Tchouktches et les Yuit (Inuit d’Asie). Olga Letykai Csonka vient d’une famille d’éleveurs de rennes nomades tchouktches, elle est également imprégnée de la culture de sa mère Inuit. Ses chants, danses et sa pratique chaotique tchouktches exaltent la nature, en particulier les animaux qui ont une place centrale dans leur approche spirituelle de l’existence.

Ce stage est organisé et coordonné par Barbara Steudler, fondatrice de l’association NiceFuture et de la Fondation pour le Vivant. Elle collabore depuis de nombreuses années avec les peuples premiers, en les invitant pour différents événements en Europe, dans les médias ou à rencontrer différentes institutions, publiques et entreprises. Elle considère que leur sagesse connectée à la nature et un savoir très précieux aujourd’hui pour concevoir de manière juste le monde de demain. De même, les rencontres et les projets entre les cultures et les différentes sagesses de la terre sont essentiels selon elle, pour inspirer de nouveaux possibles. Reliée à différents peuples indigènes qui sont devenus ses frères et sœurs de la forêt, elle se rend régulièrement dans les tribus.